À fleur de peau

Des amourettes aux discrètes galipettes, il s’en passe de belles dans les histoires de Claudie Obin ! Frôlant sans heurter, suggérant sans désigner, c’est avec une subtile sensualité et une infinie délicatesse que la conteuse nous emporte dans de délicieux contes d’amour. Alors, laissez-vous conter fleurette !

Des amourettes aux discrètes galipettes, il s’en passe de belles dans les histoires de Claudie Obin!

Raconter l’amour, raconter la première rencontre, la découverte, l’approche, le désir, histoire de se dire que les contes ne sont pas l’affaire des enfants mais de tous. Donner le désir d’écouter, de savourer ces quelques gourmandises comme on partage un repas aux chandelles, voilà ce que j’ai essayé de faire avec cet album. Après les contes merveilleux, après les récits mythologiques, j’ai eu envie de raconter ces contes facétieux qui parlent de choses dont il ne faudrait pas parler, l’air de rien, un peu sainte-nitouche et pince-sans-rire. Alors, j’ai plongé dans les Mille et Une Nuits, dans le Décaméron et j’ai trouvé là un portefaix joueur, ici un drôle de jardinier entouré de belles nonnettes. J’ai même découvert un poirier qui perd étrangement ses fruits quand un trop vieux seigneur le secoue avec sa trop jeune épouse.
Une remarque personnelle cependant : ces histoires ont encore plus de saveur lorsqu’on les écoute à deux. Claudie Obin

Sources : Le premier homme et la première femme est un conte amérindien qui m’a été raconté de vive voix. Le portefaix vient des Mille et Une Nuits, traduction Jamel Eddine Bencheikh et André Miquel, Gallimard, La Pléiade, 2005. Le poirier (7e journée) et Le couvent (3e journée) sont adaptés du Décaméron, un recueil de nouvelles écrites par Boccace vers 1349.

Le désir amoureux est au centre de ces quatre contes dont Claudie Obin a puisé la matière dans Le Décaméron de Boccace, Les Mille et Une Nuits et la tradition amérindienne. Rien de cru dans ces récits, tout passe par des métaphores : « elle n’eut aucune difficulté à ouvrir sa boite à ouvrage », « et il la croque, la nonnette de pain d’épices », « ils ont chanté alléluia », on reste dans l’allusif. La grande sobriété de la conteuse et son ton un rien détaché rendent ces histoires encore plus savoureuses.
La Grande Oreille

de Claudie Obin musique Norbert Pignol illustration Martin Jarrie I collection Contes d’auteurs I format Livre audio 1CD, 140 x 190 mm I durée 71 mn I langue Français
Support CD + Téléchargement 17 € I Téléchargement 7,99 €

Référence : ODL915 – EAN & ISBN 9782376110156

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