Croqu’en bouille

Il était une fois un petit enfant qui n’avait pas grandi dans le ventre de sa maman. Lui, il était né petit bonhomme en pain d’épice dans le four d’une boulangerie. Quand la boulangère l’avait sorti du four parmi les croissants, les pains au chocolat, elle l’avait trouvé si mignon, il sentait tellement bon qu’elle ne l’avait pas mangé !
Elle l’avait embrassé juste sur le bout de son nez en disant : « Moi, j’aimerais bien avoir un petit garçon qui soit aussi mignon et qui sente aussi bon… » À ces mots, le petit bonhomme en pain d’épice, chatouillé par le bisou de la boulangère, s’était frotté le nez, avait ouvert les yeux, s’était mis debout sur la table en disant : « Bonjour maman, c’est moi ton petit garçon, je m’appelle Croqu’en bouille ! »

Moi, je fais presque le même métier que le Père Noël. Son métier, c’est d’apporter des cadeaux, les cadeaux, ça fait rêver… surtout avant ! Mon métier, c’est de raconter des histoires. Les histoires, ça fait rêver, même après. Gigi Bigot

Sources : tous les récits sont des adaptations de contes traditionnels par Gigi Bigot, sauf Comptine du temps et Chanson des gros bobos de Pépito Matéo.
Croqu’en-bouille est un récit-cadre créé par Gigi à partir du motif fréquent dans les contes d’un bonhomme en bois ou en pain d’épice, qui devient vivant grâce au désir de celui qui l’a fabriqué. Grand-mère Sucre et grand-père Chocolat est une adaptation d’un conte traditionnel grec.
Le Chat et la petite Poulette-qu’était-pas-bête adapté du conte d’Inde « Le chat et le perroquet », 365 contes pour tous les âges, Muriel Bloch, Gallimard Jeunesse.
La vieille vieille et sa petite marmite qui tiptope, adapté du conte danois « Le pot qui tiptopait ». 365 contes de gourmandises, Luda. Gallimard Jeunesse.